Est-ce que notre environnement est un reflet de soi-même? Est-on victime de notre environnement? Est-ce que nos circonstances nous transforment?
Comment se détacher d'un système qui n'est pas aligné avec nos valeurs tout en continuant d'être motivé et performant? Comment s'arrêter sans peur de décevoir?
Ce qu'on pense de notre environnement, de nos circonstances, va transformer nos actions et les guider. Laisser au "système malade" la responsabilité de notre bonheur, de régler ce qui ne marche pas, c'est se retirer une partie de notre pouvoir d'action individuel en le confiant à une entité diffuse voire intangible.
Chaque système est créé d'abord par des individus qui s'organisent et se structurent.
On peut transformer notre vision du système comme un outil permettant d'amplifier la force d'un groupe d'individus qui ont la même mission. Sachant que les membres de ce système dans lequel on a un rôle devraient tous avoir au moins un objectif commun avec nous-même, en connectant sur cet objectif, il est possible de cultiver un meilleur reflet de soi, un sentiment de fierté. C'est ainsi qu'on se place responsable de notre bonheur, de transformer nos circonstances et de grandir. Le détachement désiré par l'épuisement peut se changer en sentiment d'appartenance. On aligne ainsi ce qu'on fait avec nos valeurs. La force du groupe pourra être un motivateur supplémentaire en amplifiant les résultats des actions individuelles qui ne seront plus basées sur un désir de s'arrêter. On agira avec un désir d'incarner une mission. La fatigue fera place à l'énergie productive et le sentiment du devoir accompli permettra de s'arrêter sans peur de négliger quoique ce soit.
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