Prendre une décision, faire un choix… Ça se réflete dans nos actions. Chaque décision a du bon et du moins bon: c'est NORMAL. Vouloir combattre cette dualité pour l'éliminer est épuisant.
On peut penser aux possibilités... aux avantages, aux inconvénients, à ce qui pourrait arriver en fonction de notre décision. Celle qu’on choisit et AGIT vient de la croyance qui domine nos idées, même si rationnellement elle ne parait pas la meilleure idée!
Il y a des façons de changer nos croyances mais encore faut-il trouver ce à quoi on croit… et choisir de croire à nouveau ou de construire une nouveauté. On peut transformer nos idées, changer notre conviction, faire une gradation pour moduler nos pensées.
Certaines décisions sont impulsives et d'autres réfléchies mais elles viennent toutes d'une pensée qui a dominé. Ce n'est pas l'ampleur de la décision qui est fatiguante mais plutôt la peur, le doute qui découle de la volonté de ne pas se tromper.
Par exemple, décider ce que tu manges ce soir peut etre fatiguant au point où tu laisse ton conjoint choisir! Décider si un vêtement te fait bien ou pas peut être difficile au point où tu laisse la vendeuse te le dire! Décider que tu changes de routine, d'emploi, d'occupation pourrait être dur au point où tu te rends au burn-out ou tu te fais expulser au lieu de choisir de partir par toi-même!
Pourtant, décider de cocher un choix de réponse à une question bizarre de ton examen final de baccalauréat quand on a 1h pour le compléter peut être très rapide contrairement à choisir une couleur de sous-vêtements pour un rendez-vous gallant! L'ampleur de la réussite potentielle de l'examen est différente de celle de ce qui va ressortir de la rencontre, quoique chacun peut avoir ses priorités!
Ce qui peut etre fatiguant dans les décisions c’est la dialectique entre: "Je veux" et "Je ne veux pas" ou "Je veux" et "Je ne dois pas". C’est épuisant et ça peut contribuer à la fatigue décisionnelle. On peut vouloir manger des chips mais refuser de grossir pour finalement résister à en manger jusqu'à ce que la volonté s'épuise. On mange les chips, on les fait disparaître, de façon intense et orageuse en créant le résultat qu'on appréhendait. Une autre image: L'arrêt tabagique. La personne peut vouloir arrêter de fumer mais ne peut concevoir l'absence de fumer dans sa vie. Je veux mettre mes limites peut être en dualité avec la peur d'être rejeté et de se retrouver seul tout comme le désir de s'affirmer qui peut susciter la peur voire l'impossibilité de concevoir qu'on puisse être jugé. Vouloir être en couple sans prendre le risque de faire des rencontres qui pourraient ne pas être parfaites amène aussi une stagnation et de la déception certaine en n'arrivant jamais au but parce qu'on se bloque de prendre le risque d'être déçu.
En réalité, 2 idées contradictoires peuvent exister et on peut choisir la relation qu’elles ont entre elles. Chaque phrase amène une émotion. On décide en fonction de différentes émotions et ce sont elles le moteur des actions. Ça peut être la peur, ça peut etre la confiance, l’espoir, le lâcher prise..
Pour prendre la meilleure décision sans aller consulter l'opinion de tout le monde, il faut commencer par une phrase, une perception positive et la confiance qu'une décision sera un avancement, qu'on trouvera des réponses malgré l'erreur et ne pas donner une connotation négative à la possibilité que le résultat ne soit pas ce qu'on désirait.
Je te suggère de répondre à la question: Pourquoi as-tu peur de décider? Qu’est-ce que tu donnes comme signification en lien avec ta personne à « la mauvaise décision »?
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