Un modèle structuré et des exemples

outil pensée résultat self-coach émotions Jul 24, 2023
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Avec un modèle structuré pour réviser les émotions engendrées par les pensées voulues ou non qui nous viennent en tête, on peut résoudre toute situation. Le modèle permet de choisir d’être dans un état d’esprit plus favorable qui va créer les résultats qu’on désire plutôt que ceux dont on se rend victime. L’esprit est un étourdi qui répond bien à l’encadrement rigoureux. Cet entrainement est nécessaire pour arriver à discipliner notre côté primitif. Bien qu’étourdi, l’esprit humain n’est pas fou. Il est très cohérent. Toutes les pensées vont nous amener inconsciemment à agir en conséquence de celles-ci. On amasse ainsi des preuves de leur véracité. On ancre dans des chemins neuronaux des raisonnements qui peuvent devenir rigides et raisonner avec l’expression « être marqué au fer rouge ».

 

Le modèle peut être complété en deux phases. La même circonstance est sujette à plusieurs interprétations potentielles. On priorisera celle qui nous fera du bien, celle qui répondra à nos valeurs, celle de notre choix. On peut aussi se donner le temps d’accepter notre interprétation spontanée, y réfléchir, documenter dans nos cinq sens ce qu’elle provoque en nous. Une pensée et ce quelle engendre ne sont jamais dangereux. Le danger viendra des comportements adoptés, dont on est responsable et le seul maître. On ne peut changer les circonstances, mais on peut créer des résultats. On ne peut maîtriser les autres, devenir plus aimable à leurs yeux. On peut toutefois cultiver nos discours internes pour récolter quelque chose de cohérent avec nos priorités, nos valeurs, nos rêves, nos désirs.

 

La situation, la pensée et l’émotion dans le modèle peut être notée selon l’ordre qui nous vient à l’esprit. Ensuite, les actions qui en découlent et leurs résultats doivent être cohérents avec l’étape en cours. Si la pensée est négative et engendre une émotion négative, les actions et résultats devraient aussi ne pas être très productifs. La procrastination, l’évitement et l’absence de résultat peuvent être des issues notées.

 

Par exemple, une amie très dévouée et fiable dans son travail m’a déjà verbalisé être en colère contre des collègues. Elle me disait qu’ils la faisaient « travailler pour rien ». La circonstance était donc un travail en relation avec ces personnes. Son émotion était la colère. Sa pensée était : Ils me font travailler pour rien. Ses actions avaient été de les contacter, tenter de réseauter ailleurs, solliciter des gestionnaires et elle était toujours en attente d’une réponse. Elle n’avait aucun résultat attendu. Elle souhaitait avoir convenu d’un plan avant la fin de son quart de travail. On se rappellera que les autres et les circonstances ne sont pas contrôlables. Elle était résistante à changer sa pensée pour se sentir mieux rapidement, ayant choisi qu’à la fin de son quart de travail elle quitterait de bonne humeur de toute façon. Voilà un bel exemple d’un choix de pensée changeant totalement les émotions pour une même situation. Néanmoins, après discussion, elle s’est rapidement sentie beaucoup mieux lorsque nous avons souligné son travail bien fait alors que ses collègues n’ont peut-être pas les mêmes habiletés organisationnelles et pour prendre des décisions. La nouvelle pensée était donc en lien avec le fait que nous avons tous des compétences différentes. Elle était plus détendue. Elle a lâché prise, rit, avait la mâchoire moins serrée. Elle a ensuite été encore plus productive dans d’autres tâches et sa situation initiale a fini par se résoudre alors que les collègues qui avaient leurs responsabilités pour ce faire l’ont recontactée.

 

Une étudiante qui est dans un stage, comme situation ou circonstance, me mentionnait qu’elle était nerveuse. Elle pensait aux critiques potentielles, à ses évaluations de stages qui ont un impact sur ses possibilités d’emploi et de recrutement futur. Le fait de penser constamment qu’elle était en évaluation occupait ses capacités attentionnelles et réduisait ses performances, sa rétention de l’information, sa qualité de vie et sa propre capacité à profiter de son stage. En restructurant sa pensée et en choisissant de se dire qu’elle se pratiquait pour son travail futur, le rêve pour lequel elle a étudié et été assidue dans ses devoirs depuis des années, son enthousiasme est revenu. Elle avait une attitude moins défensive, elle était moins fatiguée. Cette étudiante n’avait pas le contrôle sur ce que l’évaluateur écrirait sur elle. Elle a donc pris le contrôle sur ce qu’elle pouvait offrir comme performance dans son stage en adoptant une pensée la rendant pleinement disposée à se pratiquer pour son travail futur. Le stage lui offre un espace sécuritaire pour le faire et n’est pas une menace.

 

La puissance et la beauté du modèle est qu’il est simple, efficace et peut être adapté à nos propres couleurs. Il faut simplement le pratiquer comme on pratiquerait un sport ou un art.

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