À chaque instant, notre cerveau nous offre des pensées. Spontanément, elles ne sont pas toujours agréables. Elles ne sont pas non plus toutes utiles. Par contre, les pensées, avec leur variété et leur nombre, sont la raison pour laquelle le monde évolue.
On peut servir des frites aux goélands et être envahi par un groupe coriace et dérangeant. Ce groupe est à risque de revenir, nourrit ou pas, comme les pensées qui sont inhérente à l’existence humaine. Elles se reproduisent, reviennent, partent, se remplacent.
En nourrissant intentionnellement certains goélands, on peut participer à sélectionner lesquels sont entretenus. Avec les pensées, on peut intentionnellement choisir ce qui nous fait sentir bien et avancer. Le reste de la communauté de goéland est toujours libre d’exister, de crier, de produire des fientes.
Le goéland qu’on investi et avec qui on renforce le lien en lui offrant de la nourriture risque de se fidéliser. La meute de pensées qui nous assaille sans cesse peut être domestiquée, plus facilement que les goélands! Elle le sera grâce à la partie la plus sophistiquée du cerveau, le cortex préfrontal.
Ce choix de pensée, parmi toute la gamme offerte, est ce qui explique que certains avancent malgré les moments de découragement et que d’autres n’osent pas.
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