Notre esprit génère sans cesse des pensées. Il développe des automatismes.
Une personne déprimée va répéter sans effort des discours négatifs sur elle-même, les autres, le futur. C’est la triade cognitive de Beck.
La dépression est comme un marécage, l’individu s’y enfonce passivement. Les efforts pour s’extirper des pensées sombres auront besoin d’être de plus en plus grands afin d’atteindre la rémission. Les chemins neuronaux se musclent, insidieusement, dans la direction de la maladie.
Heureusement, il y a possibilité démontrée de traiter les pensées négatives en les nuançant et en adoptant un narratif qui ouvre la voie pour un état plus optimiste.
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